APOTHEKE

This project manifests the suffering and loss of the loved object as the origin of creation, as a real plastic elaboration of overcoming the trauma, not seeking to make it disappear, but rather to transform it into something else.

When the ego adopts the features of the object, it seeks to replace for itself what it has lost. The separation from the loved object is made bearable by this identification; if the subject monopolizes the characters of the lost object, then it finds himself consoled for a loss which is no longer so radical. There is in the loss, a conservation.

Ce projet manifeste la souffrance et la perte de l’objet aimé comme origine de la création, comme une réelle élaboration plastique du dépassement du traumatisme, en ne cherchant pas à la faire disparaître, mais plutôt à la transformer en autre chose. 

Quand le moi adopte les traits de l’objet, il cherche à remplacer pour lui ce qu’il a perdu. La séparation de l’objet aimé est rendue supportable par cette identification; si le sujet accapare des caractères de l’objet perdu, il se trouve alors consolé d’une perte qui n’est plus si radicale. Il y a dans la perte, une conservation.